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(in)Visible - Collectif fiVe I FOTOHAUS ARLES

FONDATION MANUEL RIVIERA-ORTIZ, 18, rue de la Calade, 13200 Arles


Exposition 04/07 - 25/09 2022


tous les jours I täglich 10h-19h30



Dans cette exposition, le collectif d‘artistes viennoises fiVe révèle le visible comme l’invisible, bouscule les habitudes ou redessine des frontières inédites. Riche de sa diversité, le groupe présente, en les poussant à l’extrême ou en les traitant avec subtilité, des thèmes actuels : le rôle de la femme, l'urbanisation, les changements climatiques, l'environnement et les migrations.

Barbara Filips élabore avec sa série concrete paradise des images oniriques fantastiques, dans lesquelles les frontières entre réalité et fonction se brouillent, quand il s’agit de lieux fantasmés. Elle joue avec l’illusion née de villes comme Venise ou New York, la confronte à des utopies et à des visions futuristes dystopiques.

Regina Anzenberger aussi fusionne réalité et fiction via des apports de peinture et de dessin. Elle habille ses photos noir et blanc de matériaux naturels. Sa série Shifting Roots parle des origines, de la nécessité de suivre son chemin, de fins et de commencements, de mutations permanentes, de relève des générations et du cours de la vie.

Martina Stapf veut montrer et ne pas montrer, tracer des frontières assumées entre le Voir et le Non-voir, à travers le corps de la femme qui disparaît derrière, sous ou dans divers objets : l’attention des personnes qui regardent, se concentre quasi automatiquement sur les zones non visibles, désirables du corps féminin. Mais la présence visible du déclencheur automatique symbolise une volonté d’autodétermination de la femme et de l‘artiste.

Nouvelles frontières et nouveaux espaces pour la série re-turning around de Eva-Maria Raab. Partie pour Ithaque avec du papier sensible, elle y a capté de nuit les vagues de la mer. Une fois le papier exposé, elle élabore des cartes géographiques fictives avec des touches dorées. Elle fait siennes la topographie et la géopolitique, renvoie à Ulysse et à la quête de notre propre port d‘attache intime.

Avec Auf der versteckten Seite des Mondes (sur la face cachée de la Lune), Gabriela Morawetz suggère aussi l’idée d’un espace fictif. Les lieux d‘aspect désertique, les couleurs et les structures de ses images font penser à une autre planète, peut-être la Lune. Confrontés à la précarité de notre vie sur la Terre, pouvons-nous trouver des solutions dans le lointain cosmos ? fiVe, ces quatre femmes invitent par ailleurs temporairement une autre artiste d’origine autrichienne ou étrangère, avec l’objectif d’élargir le spectre de la création photographique. Avec cette fois Gabriela Morawetz.


Regina Anzenberger

Née à Vienne, où elle vit. Peint et photographie depuis l’âge de 13 ans. Publications ayant reçu des prix internationaux : Roots & Bonds, 2015; Goosewalk, 2019; Shifting Roots, 2020; Gstettn, 2021


Barbara Filips

Née en 1964 à Vienne, où elle vit. 2016 Diplôme de photographie appliquée et artistique à la Prager Fotoschule Österreich. Expositions en Autriche et à l’étranger.


Eva-Maria Raab

Née en 1983 à Hollabrunn, vit à Vienne et Retz 2010 DNSAP École Nationale Supérieure des Beaux-Arts Paris, 2007 Académie des Arts plastiques de Vienne, travaille autour des cyanotypes.


Martina Stapf

Née en 1990 à Eisenstadt, vit à Vienne 2017 Académie des Arts plastiques de Vienne, 2012 École Friedl Kubelka de photographie artistique, expositions en Autriche et à l’étranger.


Gabriela Morawetz

Née en Pologne. Académie des arts de Cracovie. De 1975 à 1983, elle a vécu au Venezuela. Depuis 1983, elle vit à Paris. Expositions dans de nombreuses galeries, musées et institutions dans le monde entier.


 

Das Wiener Künstlerinnen-Kollektiv fiVe beleuchtet in der Ausstellung das Sichtbare und Unsichtbare gleichermaßen und verschiebt dabei bewusst die Grenzen des Gewohnten oder schafft Grenzen gänzlich neu. Aktuelle Themen wie Urbanisierung, Klimawandel, Umwelt, Migration und die Rolle der Frau finden sich dabei überhöht oder ganz subtil in den vielseitigen Arbeiten.

Barbara Filips kreiert in ihrer Serie concrete paradise fantastische Traumbilder, in denen die Grenzen zwischen Realität und Fiktion verschiedener Sehnsuchtsorte miteinander verschmelzen. Sie spielt mit der Illusion von Städten wie Venedig oder New York und konfrontiert diese mit Utopien und dystopischen Zukunftsbildern.

Auch bei Regina Anzenberger verschmelzen Realität und Fiktion in Form von Übermalungen und Zeichnung. Sie ergänzt ihre Schwarzweiß-Fotografien mit verschiedenen Naturmaterialien. In ihrer Serie Shifting Roots erzählt sie von den Ursprüngen, vom Weitergehen, von Enden und Anfängen, von permanenter Veränderung, dem Generationenwechsel und dem Lauf des Lebens.

Durch Zeigen und Nicht-Zeigen zieht Martina Stapf ganz bewusste Grenzen zwischen Sehen und Nicht-Sehen, der weibliche Körper verschwindet hinter, unter oder in verschiedenen Objekten: die Aufmerksamkeit der BetrachterInnen richtet sich fast automatisch auf nicht sichtbare, begehrenswerte weibliche Körperregionen. Die auffallende Sichtbarkeit des Selbstauslösers symbolisiert dagegen ein selbstbestimmtes Handeln als Künstlerin und Frau. Neue Grenzen und Räume schafft Eva-Maria Raab in ihrer Serie re-turning around. Mit licht- und wasserempfindlichem Papier fing sie auf der griechischen Insel Ithaka in der Nacht die Wellen des Meeres ein. Nach der Belichtung des Papiers lässt sie mit goldener Tusche fiktive Landkarten entstehen. Sie ermächtigt sich dabei über Topographie und Geopolitik und verweist auf Odysseus und die Suche nach unserer inneren Heimat.

Gabriela Morawetz beschäftigt sich in ihrer Arbeit Auf der versteckten Seite des Mondes ebenfalls mit einem fiktiven Raum. Die wüstenähnliche Atmosphäre, die Farben und Strukturen auf ihren Bildern ähneln einem anderen Planeten, vielleicht dem Mond. Können wir für unsere fragile Lebenssituation auf der Erde Lösungen im weit entfernten kosmischen Raum finden?


fiVe besteht aus vier Frauen sowie jeweils einer (wechselnden) nationalen oder internationalen Gastkünstlerin, die das fotografische Spektrum erweitert. Für diese Ausstellung komplettiert Gabriela Morawetz das Kollektiv.


Regina Anzenberger

Geboren und lebt in Wien. Malerei und Fotografie seit dem 13. Lebensjahr. International ausgezeichnete Bücher: Roots & Bonds, 2015; Goosewalk, 2019; Shifting Roots, 2020; Gstettn, 2021


Barbara Filips

Geboren 1964 in Wien, lebt in Wien 2016 Diplom für angewandte und künstlerische Fotografie an der Prager Fotoschule Österreich, Ausstellungen im In- und Ausland


Eva-Maria Raab

Geboren 1983 in Hollabrunn, lebt in Wien und Retz 2010 DNSAP École Nationale Supérieure des Beaux-Arts Paris, 2007 Akademie der Bildenden Künste Wien, arbeitet mit Cyanotypien.


Martina Stapf

Geboren 1990 in Eisenstadt, lebt in Wien 2017 Akademie der bildenden Künste Wien, 2012 Schule Friedl Kubelka für künstlerische Photographie, Ausstellungen im In- und Ausland.


Gabriela Morawetz

Geboren in Polen. Akademie der Künste in Krakau. Von 1975-1983 lebte sie in Venezuela. Seit 1983 lebt sie in Paris. Ausstellungen in vielen Galerien, Museen und Institutionen weltweit.

 

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