FONDATION MANUEL RIVIERA-ORTIZ 18, rue de la Calade, 13200 I Arles
Exposition 03/07 - 24/09 2023
Du lundi au dimanche I Mo-So 10:00-19:30
Moyennant des approches artistiques différentes, mais toutes marquées par des démarches documentaires afin de mettre activement en exergue les problématiques de notre société, le collectif viennois de femmes fiVe interroge par la photographie les rapports entre la nature et la société, dans l’idée de trouver des réponses à travers l’art. Les photographes abordent ce sujet avec délicatesse et acuité, leurs recherches artistiques visant ensuite à faire fusionner images et contenus.
Avec sa série Gstettn – une expression viennoise désignant des terrains vagues – Regina Anzenberger documente sous un angle pictural la vigueur de cette nature qui sait reconquérir l’espace dès que les humains le libèrent.
Eva-Maria Raab génère des sortes de vestiges, des sculptures poétiques avec ses lake prints. Dans ses cyanotypes, elle intègre de l’eau de lac, conservant ainsi cette ressource rare et précieuse. Elle met donc l'accent via un procédé chimique sur l'enjeu de société qu'est l'accès à l'eau.
Avec les montages numériques de sa série hybrid paradise, Barbara Filips fait, elle, se fondre des mondes virtuels avec la nature. Ses images flashy ont un côté à la fois beau et menaçant, qui évoquent une fuite face à la réalité vers un métaverse numérique.
Dans son travaiI en 3D All In Itself, Gabriela Morawetz s’interroge elle aussi sur des questions d’urgence existentielle et les glissements qui s’opèrent dans nos échelles de valeurs. Fragile, son installation de photos établit des va-et-vient métaphoriques et physiques entre diverses formes de conceptualisation.
La série material world de Anny Wass se situe entre utopie et réalité. Ses collages numériques intégrant faune et végétation à ses autoportraits suggèrent une approche documentaire décalée, dans laquelle le regard photographique distancié devient aussi une critique des évolutions de nos sociétés.
Avec connected visions of a related world, le collectif propose donc un parcours à travers des thématiques primordiales de notre époque.
Commissariat : collectif fiVe & Christel Boget
Exposition soutenue par : Forum Culturel Autrichien
In unterschiedlicher Art und Weise erschließt das Wiener Künstlerinnenkollektiv fiVe mittels der Fotografie Fragen zum Verhältnis von Natur und Gesellschaft und möchte über die Kunst Antworten geben. Dabei nähern sich die Fotografinnen feinfühlig und präzise dem Thema und lassen ihre künstlerischen Zugänge visuell und inhaltlich miteinander verschmelzen.
Mit ihrer Serie Gstettn– ein österreichischer Ausdruck für unverbauten urbanen Raum –dokumentiert Regina Anzenberger fotografisch-malerisch die Kraft der Natur, die sich in der Stadt stets ihren Platz zurückerobert sobald der Mensch Raum freigibt.
Eva-Maria Raab erzeugt poetisch-skulpturale fotografische Relikte in Form ihrer lake prints. In ihre Cyanotypien arbeitet sie Seewasser ein und konserviert somit das knappe und kostbare Gut direkt im Papier.
Die Überlagerungen von Chemie und Bild spannen den Bogen zu den digitalen Montagen von Barbara Filips, die in ihrer Serie hybrid paradise virtuelle Welten mit der Natur verschmilzt. Schrill und zugleich bedrohlich-schön wirken ihre Bilder, die wie eine Flucht aus der Wirklichkeit in ein digitales Metaverse sind.
In der dreidimensionalen Arbeit All In Itself beschäftigt sich Gabriela Morawetz ebenfalls mit den drängenden Fragen unserer Existenz und dem Spannungsfeld von Werteverschiebungen. Mit ihrer fragilen Fotoinstallation balanciert sie metaphorisch und physisch unterschiedliche Begrifflichkeiten aus.
Zwischen Utopie und Wirklichkeit liegt die Serie material world von Anny Wass. In ihren digitalen Collagen vereint sie Selbstportraits mit multiplizierten Objekten und äußert durch ihren distanzierten fotografischen Blick gleichzeitig Kritik an gesellschaftlichen Entwicklungen.
Das Kollektiv schafft mit connected visions of a related world einen Parcours durch essentielle Themen unserer Zeit.
Kuratorinen : Kollektiv fiVe & Christel Boget
Mit Unterstützung von : Österreichisches Kulturforum Paris